Tousser pour éviter une crise cardiaque

Edit 7 janvier 2011, suite au signalement d’uninternaute : cette étude, que nous avions relayé en2003, ne reposait sur aucune base solide. Au contraire, ilsemblerait même que les efforts de toux persistants puissentaugmenter le risque de souffrir d’un souci cardiaque*. Rien ne sertdonc de tousser en cas de douleur thoracique au reposévocatrice d’un infarctus (sensation de serrement dans lapoitrine, irradiant au bras gauche, au cou voire à lamâchoire), le premier réflexe, comme nous lementionnions tout de même en 2003, est de consulter enurgence, en appelant votre médecin ou le 15.* “The association of chronic cough with the risk of myocardialinfarction: the Framingham Heart Study“, Haider AW et coll., TheAmerican Journal of Medicine, résumé

accessible en ligne (en anglais)
C’est une étude originale que le Dr Tadeusz Petelenz aprésenté lors du congrès de lasociété européenne de cardiologie. Cetéminent spécialiste polonais espère pouvoirsauver des vies grâce à une technique basée surla toux !
Depuis les années 1960, on sait que la circulation sanguinepeut être maintenue pendant une crise cardiaque, et que lespatients peuvent prévenir la mort subite en toussant. Lechangement abrupt de pression permettrait de faire circuler le sangà travers le cœur. Cette technique pourrait sauver lepatient en attendant l’arrivée de l’ambulance. Maisjusqu’à présent les spécialistes doutaient dela possibilité de reconnaître les signesavant-coureurs de la crise cardiaque et de la possibilitéd’engager des quintes de toux salvatrices de manièreefficace. L’étude polonaise prouve désormais qu’unetelle technique est possible.
L’équipe a recruté 115 patients à fort risqued’arrêts cardiaques, leur a appris à reconnaîtreles signes annonciateurs (manque de souffle, nauséessoudaines, suées…) et la technique de réanimationcardio-pulmonaire par la toux. Ces personnes ont utilisécette technique 365 fois face aux symptômescaractéristiques. Dans 292 cas, les symptômes ontdisparus et seuls 73 ont eu besoin d’une assistance médicalesupplémentaire. Tous ont survécu jusqu’à cequ’un traitement adéquat leur soit prodigué(pacemaker, chirurgie, médicaments). Selon les auteurs,cette technique devrait être rapidement élargie.
Plus sceptiques, certains spécialistes notent qu’on ne saitpas si les patients ont effectivement subi un arrêtcardiaque. De plus, la petitesse de l’échantillon etl’absence de comparaison peuvent atténuer l’engouementsuscité par un principe séduisant. Quels que soientles retentissements de cette étude, n’oubliez pas qu’en cassymptômes annonciateurs, la meilleure réaction rested’appeler le 15.
Source : Communiqué de lasociété européenne de cardiologieClick Here: Cheap FIJI Rugby Jersey