Pour la première fois en France, en 2012, l’activité de greffe d’organes franchit le seuil des 5000greffes, se réjouit l’Agence de la biomédecine dans un communiqué. La progression amorcée en 2011 s’est donc maintenue sur 2012, notamment en matière de dons du vivant. Reste que les malades en attente de greffe étaient encore plus de 16000.

Plus de 5 000 greffes ont été réalisées en 2012, en hausse par rapport à 2011.

Avec 5 023 

greffes d’organes en 2013 contre 4 945 en 2011, cette activité a donc connu une hausse de 1,57 %, tandis que celle de prélèvement d’organes s’est accrue de 1,1 %, passant de 1 572 à 1 589 donneurs.En termes d’efficacité des prélèvements, plus de 90 % des organes ont pu être greffés, souligne l’Agence de la biomédecine.Seule l’activité de prélèvement sur donneurs décédés après arrêt cardiaque a baissé, mais dans des proportions très faibles (53 en 2012 contre 58 en 2011). Pour autant, le nombre de greffes réalisées a augmenté, passant de 71 à 85, grâce à une meilleure efficience de l’activité de recensement et de prélèvement, estime l’Agence.Les donneurs vivants apparentés ont, quant à eux, été beaucoup plus nombreux (+15,8 %), probablement sensibilisés par les campagnes sur le

don de rein menées par l’Agence de la biomédecine, ainsi que par celles de Renaloo et Novartis. Un spot TV célébrait en décembre 2012 les 60 ans de la

greffe de rein à partir d’un donneur vivant.Amélie Pelletier
Source
Communiqué de presse de l’Agence de biomédecine, 6 mars 2013.
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