Diabète : améliorer la prise en charge

L’Institut de Veille sanitaire et la directiongénérale de la santé ont rendu publics lespremiers résultats d’une vaste étude nationale sur lediabète, maladie chronique qui affecte plus de 2 millions depersonnes en France.
Portant sur plus de 10 000 adultes et leurs médecins,l’étude Entred montre que la santé et laqualité des soins des personnes diabétiques doiventêtre améliorées :
– Leur prise en charge reste difficile et devrait êtrerenforcée, notamment sur les plans diététiqueset psychologiques. La moitié des diabétiques peinentà suivre le régime alimentaire, base du traitementmais aussi premier obstacle déclaré par les patients.Alors que 3/4 des personnes diabétiques sont en surpoids,voire obèses, seulement 1/4 d’entre-elles ontbénéficié des conseils d’undiététicien en 2001. Les médecinsconsultés regrettent une mauvaise adhésion de leurspatients aux conseils diététiques, un manque detemps, de matériel adapté et la difficultéà trouver un diététicien ;
– La prévention et le dépistage des amputations desmembres inférieurs et des complications rétiniennesliées au diabète sont insuffisantes. Pas moins de 7 %des diabétiques interrogées déclarent avoirdéjà développé un mal perforantplantaire, une lésion du pied redoutable qui peut conduireà une amputation. Pourtant, une personne sur 5 seulementdéclare avoir bénéficié dudépistage recommandé du risque de lésion despieds par un examen au monofilament. Deux à trois personnessur 10 seulement auraient consulté un pédicure oupodologue dans l’année. Plus d’une personne sur 6 auraitrenoncé à certains soins à cause de leurcoût (des soins de pédicurie dans un quart des cas).Enfin, moins de la moitié (43 %) des patientsbénéficient du dépistage annuel de l’atteinterétinienne par examen ophtalmologique ;
– La prévention et le dépistage des complicationsrénales et cardiovasculaires doivent êtreégalement renforcés. Le dosage de l’albumine dans lesurines, recommandé tous les ans pour dépister lescomplications rénales, est encore moins souventpratiqué (18 %). 17% des personnes diabétiquesdéclarent un antécédent d’infarctus dumyocarde ou d’angine de poitrine, une personne diabétiquesur deux a fumé dans sa vie, et plus d’une personne sur 2 aune hypercholestérolémie ou une hypertensionartérielle ; or, les maladies cardiovasculaires sont lapremière cause de mortalité chez les personnesdiabétiques.
Face à ces insuffisances, plusieurs axes ontété évoqués : l’amélioration dudépistage des complications rétiniennes etpodologiques pour 2005 par la Direction générale dela santé, une sensibilisation à ces troubles lors dela prochaine journée nationale du diabète parl’Association nationale de coordination des réseauxdiabète (Ancred) et la réalisation d’un CD rom d’aideà l’éducation thérapeutique desdiabétiques de type 2 par l’Institut national deprévention et d’éducation en santé(Inpes).
Parallèlement, l’Association française desdiabétiques (AFD) lance sa 6e campagne d’appel aux fondspour soutenir la recherche scientifique en diabétologie.Principal financeur privé de ce secteur, l’association acollecté 1 682 265 euros depuis 1998 et les areversés aux projets scientifiques retenus par leComité Recherche de l’AFD.Source : Communiqué de l’InVS, DGS et Ancred du 29juin 2004Click Here: camisetas de futbol baratas