Trois ans après l’explosion de l’usine AZF de Toulouse,l’institut de Veille Sanitaire publie un bilan desconséquences du drame sur les habitants de la ville rose. Etle constat est assez alarmant : les cas de syndromes de stresspost-traumatique sont très élevés aux abordsdu lieu du drame et dans Toulouse en général. Lerecours à des médicaments psychotropes, pour aiderà dormir, calmer les angoisses ou soigner unedépression, ont également fortement augmenté :près de la zone de l’explosion 13 % des hommes et 30 % desfemmes reconnaissent y avoir recours. 14 000 personnes continuaientde prendre un traitement médicamenteux pour des troublespsychologiques plus d’un an et demi après l’explosion.
Une autre étude s’est particulièrementintéressée à l’impact sur les enfants de 11à 17 ans. Or les séquelles semblent profondes chezces préados et ados. Ainsi, pratiquement la moitiédes jeunes souffrait d’un stress post traumatique neuf moisaprès l’explosion. Heureusement, ce trouble disparaissaitavec le temps, ils ne concernaient plus que 34,7 % des enfants unan et demi après l’explosion. Les filles semblaient plusexposées au risque de développer des problèmessuite à l’explosion. En revanche, les syndromesdépressifs ne semblaient pas avoir significativementaugmenté. Mais pour les auteurs, il y a uneconséquence qui n’est pas évaluée chez lesenfants et qui pourrait avoir son importance : le changementdurable de comportement provoqué par ce type decatastrophe.
Dans tous les cas, ces travaux devraient permettre dedévelopper des stratégies adaptées, tant auniveau des soins d’urgence que de la prise en charge à longterme afin de limiter les séquelles psychologiques desattentats, explosions et autres drames.Source : Bulletin Epidemiologique Hebdomadaire, n°38-39, septembre 2004.Click Here: cheap sydney roosters jersey