Les autorités sanitaires françaises ont décidé de « maintenir la recommandation d’utiliser systématiquement un préservatif » pour se protéger de la transmission du sida malgré l’avis de médecins suisses qui jugeaient que cette protection pouvait être levée sous certaines conditions.
Le 30 janvier 2008, le Bulletin des médecins suisses publie l’article intitulé “Les personnes séropositives ne souffrant d’aucune autre MST et suivant un traitement antirétroviral efficace ne transmettent pas le VIH par voie sexuelle“ dont les auteurs sont parmi les spécialistes les plus reconnus du VIH en Suisse. D’après ces auteurs, trois conditions doivent être réunies pour empêcher la transmission :
– que le patient suive le traitement antirétroviral (TAR) à la lettre et soit suivi médicalement ;
– que la charge virale se situe en dessous du seuil de détection (charge virale indétectable, ou CVI) depuis au moins 6 mois ;
– que le patient VIH+ ne soit atteint d’aucune autre MST.Mais la communauté scientifique internationale a pris en compte la publication de cet article et les recommandations suisses mais l’ONUSIDA, comme l’OMS et les CDC américains estiment qu’il faut poursuivre la recherche sur la question. Elles rappellent leur doctrine relative à la prévention, qui comprend un usage correct et systématique du préservatif masculin ou féminin.La Direction générale de la santé a demandé au groupe d’experts qui doit remettre en juillet un rapport actualisant les recommandations sur la prise en charge des personnes porteuses du VIH de réfléchir aussi à cette question. Les associations font partie de ce groupe d’experts.
Sous réserve de cet examen approfondi, les autorités sanitaires françaises maintiennent donc “la recommandation d’utiliser systématiquement un préservatif en toutes circonstances pour les rencontres occasionnelles, pour les couples stables tant que le statut sérologique des partenaires est inconnu ainsi que pour les couples sérodifférents. Elles rappellent qu’il existe aujourd’hui un moyen et un seul de se préserver du risque d’infection par le VIH, mais aussi par les autres infections sexuellement transmissibles : le préservatif, masculin ou féminin“.
Source : communiqué de la Direction générale de la santé du 14 février 2008Click Here: cheap Cowboys jersey