Bronchiolite : un livret d'information en ligne pour les jeunes parents

Alors que l’épidémie de bronchiolite commence à sévir en France métropolitaine, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) propose un guide d’information sur sa

plateforme, pour aider les parents à limiter les risques de transmission.

La bronchiolite revient menacer les bronches des bébés.

Ce livret d’information sur la bronchiolite renseigne sur les gestes à adopter pour protéger les nourrissons de la maladie, mais également sur réflexes à avoir si l’enfant présente des symptômes ou est atteint de l’infection respiratoire.Maladie très contagieuse, la bronchiolite se transmet par voie aérienne, mais aussi par les mains ou les objets souillés par une personne infectée. Pour réduire les risques de transmission, il est important de se laver les mains régulièrement – cela concerne les adultes comme les enfants, avec ou sans symptômes de rhume -, de porter un masque chirurgical pour s’occuper d’un nourrisson et de ne pas rendre visite à des personnes malades.D’autres gestes préventifs peuvent permettre de protéger les enfants du virus. Il est fortement conseillé de ne pas exposer l’enfant à un environnement enfumé, et d’aérer sa chambre tous les jours pendant dix minutes.La bronchiolite est une infection respiratoire, menaçant principalement les enfants de moins de deux ans au cours de la saison hivernale. Les nourrissons touchés présentent généralement une toux sèche, de la fièvre ainsi qu’une gène respiratoire. Cette maladie des petites bronches est due à un virus répandu et très contagieux qui se transmet par la salive, les éternuements, la toux, les objets souillés par une personne enrhumée et par les mains. Ainsi, un rhume chez l’adulte peut être à l’origine d’une bronchiolite chez le nourrisson. Les cas de bronchiolite recensés chez les enfants de moins de 1 an donnent lieu à une hospitalisation dans environ 40 % des cas après un passage aux urgences.La prise en charge de la bronchiolite repose principalement sur la kinésithérapie respiratoire (

même si l’efficacité de cette dernière reste débattue) qui permet d’évacuer les sécrétions de l’enfant et les antibiotiques qui ne sont pas indiqués dans un premier temps (la bronchiolite est d’origine virale). L’antibiothérapie peut être envisagée dans un deuxième temps en cas de surinfection. Il est important d’assurer une bonne hydratation des nourrissons pour faciliter la fluidité des sécrétions. Quoiqu’il en soit, l’état respiratoire des enfants doit être surveillé : toute aggravation nécessite une consultation, voire une hospitalisation.Pour les parents désireux de mieux connaître cette maladie qui touche chaque année près de 30 % des enfants de moins de 2 ans en France, vous pouvez consulter notre dossier consacré à la bronchiolite et télécharger la

brochure d’informations, téléchargeable gratuitement sur le site Internet de l’Institut national de la prévention en santé (Inpes)David BêmeSources :Communiqué de l’INPES – 26 octobre 2012RelaxnewsClick Here: essendon bombers guernsey 2019