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Dans son numéro de septembre, a passé au crible quatre coupes menstruelles. S’il se veut rassurant sur leurs composition, le magazine pointe des manquements dans les précautions d’utilisation.
Après avoir avoir alerté sur la présence de traces de substances toxiques dans la composition de
certains protège-slips, tampons et serviettes hygiéniques, le magazine 60 Millions de consommateurs s’attaque désormais aux
coupes menstruelles. Quatre “cups” sont ainsi passées au banc d’essai du magazine spécialisé : Mooncup, Lunacopine, en deux colorations différentes (transparente et violette) et Fleurcup. Si les analyses révèlent l’absence de substances nocives, 60 Millions de consommateurs alerte toutefois sur “des recommandations d’utilisation […] parfois lacunaires”.Pas de substances nocivesPrincipale satisfaction de cet essai comparatif : aucune des substances potentiellement toxiques recherchées par les experts n’a été mise en évidence sur les quatre coupes menstruelles évaluées. “
Ni bisphénols (NDLR : A,S et F), ni
phtalates, ni hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) n’ont été retrouvés”, note le magazine, qui précise que ces analyses ont été effectuées à la fois sur des coupes préalablement lavées à l’eau bouillante, comme c’est recommandé avant le premier usage, et non stérilisées par cette méthode. En termes de matériaux, 60 Millions de consommateurs fait état d’une “composition à base de silicone médical”. Pointilleux, le magazine s’est enquis sur le type de silicone médical utilisé, celui catalysé au platine étant plus sûr et moins propice au développement de bactéries. Ainsi, si les fabricants des coupes Fleurcup et Lunacopine revendiquent l’utilisation de ce matériau, aucune précision n’est faite pour Mooncup, “ce qui laisse planer le doute”. En outre, aucun pesticide n’a été recherché car les coupes menstruelles ne contiennent de produits d’origine agricole. Des recommandations trop minimalistesEn dépit de ces résultats plutôt élogieux, 60 Millions de consommateurs pointe plusieurs manquements dans les recommandations d’utilisation. Notamment sur l’importance de
se laver les mains avant l’utilisation : seulement deux notices (Lunacopine et Mooncup) rappellent cette précaution d’usage. L’autre divergence principale concerne les durées de port recommandées, qui vont de quatre à huit heures pour Mooncup à douze heures pour Lunacopine. Un écart qui s’explique par l’absence de recommandations officielles et de consensus médical sur la question. Aussi le magazine rappelle que “les médecins préconisent plutôt huit heures, voire quatre heures, en raison notamment du risque de
syndrome du choc toxique”. Une infection bactérienne potentiellement mortelle favorisée par le port d’une
protection périodique interne sur une période trop longue.