Si l’ARS Normandie a affirmé que l’eau du robinet dans la zone concernée par le panache de fumée pouvait être “consommée sans risque pour la santé”, l’Anses souhaite mettre en place un programme de surveillance plus poussé, ce jusqu’à la fin de l’année 2019.
Sommaire
- Des analyses “plus spécifiques”
Les habitants de Rouen craignant que
l’eau du robinet soit contaminée par les substances chimiques parties en fumée lors de
l’incendie de l’usine Lubrizol, l’Agence Régionale de Santé (ARS) Normandie avait réalisé le jour même, le 26 septembre dernier, des investigations poussées, et conclu qu’elle pouvait “être consommée sans danger“. Pour s’en assurer, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) vient de publier un avis dans lequel la mise en place d’un programme de surveillance d’autant plus renforcé est proposé. Des analyses “plus spécifiques”“Ce plan de surveillance combine un suivi en continu de la turbidité de l’ensemble des captages vulnérables et des analyses mensuelles basées sur des méthodes de recherche permettant de couvrir le plus large spectre possible de composés chimiques, précise le communiqué. Il comprend également des analyses plus spécifiques de composés organiques et de métaux recherchés dans les aliments tels que les dioxines et PCB, des indices hydrocarbures et des HAP. Enfin, il est également proposé un suivi de quelques captages sentinelles représentatifs des captages de la région.” L’Anses souhaite appliquer ce plan de surveillance “jusqu’à la fin de l’année 2019”. “Ce programme d’analyses et de suivi complet pourra être modulé et adapté au fil du temps. Il pourra notamment prendre en compte d’autres substances qui seraient identifiés dans d’autres compartiments environnementaux.”