La polémique continue. Samedi, le footballeur Nicolas Anelka a célébré un de ses buts par une « quenelle ». Un geste qu’il « dédicace à son ami Dieudonné ».

A force d’en voir, certains pourraient rapidement faire une indigestion. Depuis quelques jours, on ne parle que de ça: la quenelle de Dieudonné. Dernière en date, celle de Nicolas Anelka. Fidèle ami de l’humoriste, le footballeur a joué, ce samedi, avec son club de West Bromwich (Angleterre). Mieux, l’ancien attaquant de l’équipe de France a même marqué un doublé. Sauf que pour célébrer un de ses buts, Anelka a réalisé la fameuse quenelle. Même si le geste n’est pas connu Outre-Manche, la polémique n’a pas tardé à arriver. Le joueur faisant d’ailleurs la Une de nombreux quotidiens locaux, ce dimanche.

Sur Twitter, Nicolas Anelka a tenu à justifier sa célébration: «C’était une spéciale dédicace pour mon ami Dieudonné». De son côté, Valérie Fourneyron a immédiatement condamné le geste du footballeur: «Le geste d’Anelka est une provocation choquante, écœurante. Pas de place pour antisémitisme et incitation à la haine sur un terrain de foot» a posté la ministre des Sports sur son compte Twitter.

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La signification de la quenelle suscite beaucoup de questions. Considéré comme un geste de protestation contre le pouvoir public par ses défenseurs, la quenelle renverrait aussi à l’image d’un salut nazi. Une accusation beaucoup plus grave. Face à l’ampleur de cette affaire, Manuel Valls a décidé de sévir. «Le ministère de l’Intérieur a décidé d’étudier toutes les voies juridiques pour interdire les réunions publiques de l’humoriste Dieudonné, qui n’appartiennent plus à la dimension créative mais contribuent à accroître les risques de troubles à l’ordre public » a déclaré le ministre dans un communiqué transmis à l’AFP, vendredi. Nul doute que la quenelle va encore être au menu de l’actualité dans les prochains jours…